16 jours d’activisme

Chaque année, du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (Journée internationale des droits de la personne), les Congolaises et les Congolais sous l’égide de l’ARSF soulignent les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe. Il s’agit d’une occasion de se réunir pour dénoncer la violence fondée sur le sexe et de renouveler l’engagement à y mettre fin.

 

  1. De la sensibilisation de la lutte contre le VIH/SIDA dans le groupement de MUSHINGA

Chaque le premier jour du mois de Décembre, le monde célèbre la journée internationale de la lutte contre le VIH/SIDA. Pour cette année plus particulière, cette lutte a connu une régression suite a la situation pandémique de la Covid 19 qui a plongé le monde dans un désarroi sanitaire.

Cependant, les personnes vivant avec le VIH/SIDA se retrouvent encore plus fragilisé que les personnes non atteintes. Les milieux ruraux spécifiquement le groupement de Mushinga a tendance à ignorer que la lutte contre le VIH/SIDA nous concerne tous. Malgré les us et coutumes qui diabolises les moyens de prévention en pensant que le virus n’est qu’une affaire des autres mais pas de moi. Ce dans cette optique que ARSF a tenu une sensibilisation sur la lutte contre le VIH/SIDA sous le thème international des Nations Unies : « SOLIDARITE MONDIALE ET RESPONSABILITE PARTAGEE » et sous sous le thème national : « Soyons solidaire et responsables pour vaincre le VIH d’ici 2030 »

Hors mis les femmes en âge de procréer, les jeunes et les chefs des localités ont pris part à cette assise. Soit une participation de 33 personnes. Une proportion de 10 Hommes et 23 femmes. Cette sensibilisation a connu la participation didactique de la MONUSCO. Elle a donner 3 cartons des préservatifs pour homme et femme, des livrets de sensibilisation, le test de dépistage, les autocollants, les pagnes relayant le message de la célébration ainsi que les épingles.  

Cliquez ici pour télécharger la fiche de sensibilisation sur le VIH/SIDA

2. De la sensibilisation communautaire en genre, violences basées sur le genre, masculinité positive et résolution 2250

La sensibilisation perpétuelle sur l’élimination des violences basées sur le genre ainsi que la vulgarisation de la masculinité positive dans les milieux ruraux requièrent l’implication de tous pour espérer a un monde sans violences d’ici 2030 car le chemin est encore long dans le groupement de Mushinga.

En date du 07 décembre 2020, Action pour le Réinsertion Sociale de la Femme « ARSF » en sigle a regroupé 120 femmes ciblées et bénéficiaires directes du projet dans le site d’intervention de MUSHINGA en territoire de Walungu pour une formation de deux jours. Le but de cette formation s’inscrit dans le cadre de 16 jours  d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes.

Tel que susmentionné supra, la formation avait pour but d’une part de former 120 femmes bénéficiaires du projet ARSF en genre, sur les violences basées sur le genre, sur la masculinité positive et en résolution 2250. Vue la grandeur et l’aspect volumineux de la matière, les participants n’ont eu que des brides d’information cadrant avec les thèmes ci-haut cités. Nous avions brossé d’une manière synthétique les points saillants et utiles sur chaque thème afin que les participants puissent juste avoir une idée d’ensemble sur les thématiques. Nous visons aussi dans cette formation doter aux apprenants toutes une ribambelle et amalgames d’informations cadrant avec le genre, les violences basées sur le genre, la confiance en soi et enfin la communication pour le changement de comportement. Outre cela, cette formation avait pour but d’outiller les participants en méthodologies et procédés  à utiliser dans leurs vie courante dans le but de divulguer, de sensibiliser, de changer le comportement de la population en matière de genre. Par le truchement de cette formation, nous avions en ligne de mire, faire acquérir aux participants des nouvelles connaissances pouvant assoir un plus dans leurs bagage intellectuel.

D’une manière générale la population de Walungu et de Mushinga sont des bénéficiaires indirects de cette activité. D’une manière particulière les 120 femmes venants de la communauté, des hommes venants des structures étatiques, des organisations, et/ou leaders communautaires sont les bénéficiaires attitrés et directs de cette formation intellectuelles à travers ces nouvelles notions.